Mai 2001

Le X-43 en phase ascentionnelle à l'extrémité de son propulseur d'appoint Pegasus

Nous sommes à quelques heures d'un évènement historique. Sur la base militaire d'Edwards, en Californie, celle-là même qui a vu tomber tellement de records en matière d'aérospatiale, un avion sans pilote, le X-43, est sur le point de prendre son élan. Sa caractéristique essentielle : il s'agit de l'appareil le plus rapide du monde, capable de dépasser les 10.000 km/heure.

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La NASA a décidé de repousser d'au moins deux semaines les deux prochaines missions des navettes spatiales Atlantis et Discovery, en raison d'un problème lié au logiciel informatique du bras manipulateur canadien.

Le sas destiné à la Station Spatiale Internationale

La prochaine mission d'Atlantis, dont la date de lancement avait déjà été repoussée au 20 juin, "est à présent reportée d'au moins deux semaines et ne devrait pas avoir lieu avant la première semaine de juillet", a précisé Bruce Buckingham, porte-parole du centre spatial Kennedy à Cap Canaveral (Floride). Une deuxième mission, prévue pour courant juillet au moyen de la navette Discovery, sera également reportée jusqu'aux alentours du 1er août.

Atlantis et un équipage de cinq astronautes doivent livrer à la Station spatiale internationale (ISS) un sas de fabrication américaine (US Joint Airlock) devant permettre aux astronautes résidant à bord du complexe orbital d'effectuer des sorties dans l'espace sans passer par une phase de décompression d'une partie de l'ISS, dispendieuse en air respirable. Ce sas doit être installé à l'aide du bras-robot canadien Canadarm2, apporté sur l'ISS lors d'une mission conduite en avril dernier et dont les essais avaient été retardés par une panne de trois ordinateurs américains.

"Il y a encore des difficultés avec le bras canadien sur la station spatiale. C'est un problème que nous rencontrons depuis plusieurs semaines", a précisé Bruce Buckingham, ajoutant qu'"il y a eu un autre échec de logiciel pendant la nuit. Et nous devons réparer avant de partir là-haut".

Galileo, en orbite autour de Jupiter, a été amenée vendredi 25 mai dernier à frôler Callisto à une distance record de seulement 138 km du sol. Apparemment, le système de prises de vues qui équipe la sonde aurait bien fonctionné, mais il n'est pas certain que les images aient pu être correctement enregistrées et pourront être transmises vers la Terre.

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La sonde Huygens, actuellement en route vers Titan, une réalisation-clé de l'ESA

En mai 1983, Roger-Maurice Bonnet était appelé à devenir le Directeur du Programme scientifique de l'ESA. Il l'a été pendant 18 années, se dépensant tous les jours pour intensifier la coopération internationale des chercheurs et industriels, surtout dans le cadre européen. Depuis ce 1er mai, Roger-Maurice Bonnet est retourné à son Institut d'Astrophysique spatiale.

Au cours d'une interview exclusive par Théo Pirard, notamment pour Space News International qui publie cet entretien en première, il fait aujourd'hui le bilan de son action à l'ESA.

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Première partie
Deuxième partie

Dans le cadre des efforts de sauvetage suivant les inondations les plus dramatiques de la Sibérie orientale depuis un siècle, RADARSAT-1 de l'Agence spatiale canadienne a uni ses forces à d'autres satellites d'observation de la Terre pour recueillir des images de la rivière Lena. Ces images vont permettre aux équipes de secouristes russes qui se sont ruées dans la région de Yakutia d'envoyer les secours là où les besoins sont les plus pressants.

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"C'est le plus gros des micro-satellites et c'est le plus petit des mini-satellites". Paul Verhaert, au sourire rayonnant, n'est pas peu fier de montrer le premier engin spatial "made in Belgium", complètement assemblé dans une salle propre de son entreprise à Kruibeke, dans la banlieue d'Anvers (Belgique). Il s'agit de PROBA-1 (Project for On-Board Autonomy), un petit satellite compact et intelligent de près de 100 kg. Pour décrire ce premier satellite "en vol libre" qu'il va fabriquer pour une livraison sur orbite à l'ESA (Agence Spatiale Européenne), il paraphrase la présentation européenne de la Belgique spatiale :  "C'est à la fois le plus grand des petits et le plus petit des grands".

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Le Président Kennedy, ici en compagnie de Wernher Von Braun

L'objectif Lune fut proclamé le 25 mai 1961, il y a exactement 40 ans aujourd'hui, par un message au Congrès resté célèbre du président Kennedy, et qui se résumait en un pari, lancé au cours d'une célèbre tirade :

"Je suis persuadé que cette nation doit se consacrer à l'objectif, avant la fin de cette décennie, d'envoyer un homme sur la Lune et de le faire revenir sain et sauf sur Terre. Aucun autre projet de l'espèce humaine ne pourra être plus impressionnant, ou plus important pour l'avenir de l'exploration spatiale. Et aucun ne sera plus difficile ou plus coûteux à accomplir..."

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Ne pouvant résoudre à temps un problème d'humidité survenu au niveau des tuiles de protection thermique de la navette suite à un orage alors qu'elle se trouvait toujours à Edwards, les techniciens ont décidé de reporter le lancement jusqu'au 20 juin prochain pour raisons de sécurité.

Au cours de cette mission de onze jours, Atlantis et son équipage de cinq astronautes doivent livrer à la Station spatiale internationale un sas (US Joint Airlock) devant permettre aux astronautes résidant à bord du complexe orbital d'effectuer des sorties dans l'espace.

Séparation de Mars Odyssey du troisième étage de son lanceur le 7 avril 2001

La NASA a commandé mercredi dernier une première correction de trajectoire de la sonde Mars Odyssey, déclenchant l'allumage des moteurs durant 82 secondes et modifiant la vitesse de l'engin de 13 km/heure.

''La manoeuvre a été exécutée comme prévu, et nous sommes très satisfaits de la performance du vaisseau spatial'', a déclaré David A. Spencer, responsable de la mission au JPL (Jet Propulsion Laboratory) de Pasadena.

Cette manoeuvre étant en fait programmée pour le 15 avril, soit une semaine environ après son lancement de Cap Canaveral, mais l'excellente précision de la trajectoire obtenue l'avait rendue inutile. Quatre autres manoeuvres similaires sont encore prévues.

La sonde  se trouve actuellement 14,5 millions de kilomètres de la Terre et évoluait à une vitesse de 105,711km/h. Elle devrait se placer en orbite autour de la Planète rouge le 24 octobre 2001 après avoir parcouru 460 millions de km à travers le système solaire. Trois instruments scientifiques embarqués dans la sonde doivent lui permettre d'étudier notamment la morphologie et la minéralogie de la planète.

La Nasa vient d'approuver un projet consistant à bombarder le noyau de la comète Tempel-1 par la sonde Deep Impact afin d'y provoquer une explosion visible depuis la Terre, ce qui permettra d'en mieux comprendre la composition interne. La mission sera dirigée par Michael A'Hearn, astronome à l'université du Maryland.

La sonde américaine Deep Impact sera lancée en janvier 2004 en direction de la comète Tempel-1, dont elle devrait atteindre le voisinage immédiat en juillet de l'année suivante. A ce moment, le vaisseau spatial se séparera en deux parties, l'une comprenant un relais de communications et divers instruments scientifiques, l'autre - l'impacteur - étant équipé de caméras, mais aussi d'un lest, une masse de cuivre de 350 kg.

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Le lancement de la navette spatiale Atlantis vers la Station Spatiale Internationale, prévu le 14 juin, pourrait être reporté au 16, voire même au-delà.

Alors qu'elle s'apprêtait à être démontée du Jumbo Jet mercredi pour être transférée dans le bâtiment d'assemblage des navettes (VAB) du centre spatial Kennedy, en Floride, des ingénieurs ont détecté une humidité trop importante d'environ 500 des quelque 27.000 tuiles thermiques qui protègent le véhicule spatial, notamment sur la face antérieure.

Sur cette vue d'Atlantis prise depuis l'ISS en février dernier, on aperçoit bien le revêtement thermique ventral.

"L'exposition d'Atlantis à l'humidité est survenue à la suite de son dernier atterrissage en Californie. La base d'Edwards a connu d'importants orages durant les préparatifs du vol de retour de la navette en Floride", a affirmé Bruce Buckingham, porte-parole du centre.

Les ingénieurs ont donc appliqué la procédure standard de "sécher" les tuiles en les chauffant au moyen de rampes de lumière produisant quelque 300°C, mais l'humidité résiduelle dans certaines parties du bouclier a contraint la NASA à prendre la décision de différer de quelques jours l'assemblage de la navette pour sa prochaine mission.

Ce séchage est véritablement une "science inexacte", a déclaré James Hartsfield, du Johnson Space Center, ajoutant que ce travail inattendu devrait être terminé samedi ou dimanche prochain... ou plus tard.

La présence d'eau, même en petites quantités, entre les tuiles de la navette pourrait provoquer leur éclatement, ou même leur décollement sous l'effet du froid de l'espace, compromettant un retour sur Terre en toute sécurité.

Découvert par hasard le 28 novembre dernier par une équipe de l'Institut d'astronomie d'Honolulu dans le cadre du projet Spacewatch, un grand astéroïde de la ceinture de Kepler semble réunir toutes les conditions pour être proclamé dixième planète du Système solaire.

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Un vaisseau Progress amarré à l'ISS (vue d'artiste)

Le vaisseau de ravitaillement russe Progress M1-6 s'est arrimée mercredi à la station spatiale internationale (ISS) après un accostage automatique qui s'est déroulé sans incident.

Il apporte à l'ISS plus d'une tonne de combustible, des équipements de nettoyage et de contrôle de la qualité de l'air, d'autres pour le chauffage de l'eau ou la régulation du chauffage dans la station, des filtres et des outils pour procéder aux réparations ainsi qu'un disque dur pour l'ordinateur principal du module Unity..

Les astronautes recevront aussi des conserves, des fruits et des légumes frais, des caisses de médicaments, des sous-vêtements ainsi que des colis adressés par leurs parents.

L'ISS est occupée depuis le 18 mars par les astronautes américains Susan Helms et Jim Voss ainsi que leur commandant russe Youri Ousatchev. L'équipage doit regagner la Terre en juillet prochain et être relevé par Mikhail Turin, Frank Culbertson et Vladamir Dezhurov.

Le vaisseau de ravitaillement russe Progress M1-6 a été lancé ce lundi à 22:32:40 hr TU vers la Station spatiale internationale (ISS) par une fusée Soyouz-FG, depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Le vaisseau a été placé sur orbite dix minutes plus tard. L'amarrage du vaisseau de ravitaillement Progress M1-6 avec l'ISS est prévu mercredi à 00H19 TU.

Il apporte à l'ISS plus d'une tonne de combustible, des équipements de nettoyage et de contrôle de la qualité de l'air, l'alimentation en eau chaude et la régulation du chauffage dans la station, des filtres et des outils pour procéder aux réparations, ainsi qu'un nouveau disque dur pour l'ordinateur américain du module Destiny et un CD-Rom contenant de nouveaux logiciels pour les ordinateurs portables de l'équipage.

Le vaisseau emporte aussi à son bord des conserves, des fruits et des légumes frais, des caisses de médicaments, des sous-vêtements ainsi que des colis pour les cosmonautes adressés par leurs parents.

Le 14 juin prochain, la navette Atlantis rejoindra l'ISS avec un équipage composé de Steven W. Lindsey, Charles O. Hobaugh, Michael L. Gernhardt, James F. Reilly et Janet L. Kavandi, qui procédera à l'installation du sas de sortie extra-véhiculaire et à l'achèvement du système de climatisation et pressurisation.

Le Russe Iouri Oussatchev et les Américains Susan Helms et James Voss séjournent depuis le 18 mars dans la station, à la construction de laquelle participent 16 pays.

Une fusée Delta 2 a lancé ce 18 mai à 17:45 hr TU depuis Cap canaveral un satellite de reconnaissance construit par TRW pour le compte de l'Armée de l'Air.

Le mathématicien français Jacques-Louis Lions, 73 ans, ancien président de l'Académie des Sciences et ancien président du Centre national d'études spatiales (CNES), est mort ce jeudi 17 mai à Paris des suites d'une longue maladie

Né le 2 mai 1928 à Grasse (France), Jacques-Louis Lions accumulera les hautes fonctions et distinctions durant une carrière extrêmement brillante. Il sera ainsi président de l'INRIA (Institut National de Recherches en informatique et en Automatique) de 1980 à 1984, président du C.N.E.S. (Centre National d'Études Spatiales) de 1984 à 1992, président du Conseil Scientifique d'Électricité de France de 1986 à 1992, président du Comité Scientifique de la Météorologie Nationale depuis octobre 1990, président de l'Académie des Sciences de 1996 à 1998, président du Comité 2000, et enfin président du Conseil Scientifique de France Telecom depuis 1998 à ce jour. Voir palmarès complet ici.

"Avec la mort de Jacques-Louis Lions disparaît aujourd'hui un homme exceptionnel, très grande figure de la science française, mais aussi un dirigeant et un stratège scientifique remarquable", a déclaré le ministre de la Recherche Roger-Gérard Schwartzenberg.

Les travaux de Jacques-Louis Lions, mathématicien de renommée internationale, ont porté sur l'analyse et le contrôle des systèmes, le calcul scientifique, appliqués dans de très nombreux domaines, notamment l'aérospatial, l'énergie, la production, l'environnement. Il a aussi présidé la commission d'enquête sur l'explosion en vol du premier exemplaire du lanceur européen Ariane-5.

Jacques-Louis Lions a profondément marqué toute une génération de mathématiciens français et il est à l'origine d'une véritable Ecole, extrêmement active et productive.

Le gouvernement allemand veut consacrer 4 milliards d'euros à la recherche sur l'espace d'ici 2005 dans le cadre d'un "programme de l'espace" décidé mercredi à Berlin. Ce programme de l'espace vise à satisfaire à la fois des objectifs européens et nationaux.

Au niveau européen, il doit contribuer au lancement du projet européen de navigation par satellite Galileo qui garantira l'indépendance de l'Union européenne par rapport aux Etats-Unis dans ce secteur, a indiqué la ministre allemande de la recherche Edelgard Bulmahn. Mais il profitera aussi aux télécommunications, à la protection de l'environnement, à l'astronomie et à l'astronautique.

Ce programme de l'espace, le premier depuis près de 20 ans, doit permettre à l'Allemagne de participer à hauteur de 41% à la mise en place de la Station orbitale internationale (ISS).

Quoiqu'il en soit, "la politique allemande en matière de recherche sur l'espace veut profiter aux humains et à l'avancée de la science", a lancé la ministre, "par exemple en renforçant l'observation de la Terre via satellite afin de permettre la détection rapide de déséquilibres alarmants de l'écosystème", a-t-elle ajouté.

Plusieurs souvenirs et pièces de collection provenant de la conquête spatiale, dont le journal de bord du premier cosmonaute Youri Gagarine, ont été vendus mercredi chez Christie's à New York pour un total de plus de 1,5 million de dollars.

Le document dans lequel Gagarine a raconté son vol autour de la terre à bord du vaisseau Vostok le 12 avril 1961 a été acheté pour 171.000 dollars par un acheteur privé américain qui a demandé à rester anonyme mais qui, selon le quotidien russe Segodnia, pourrait être Fidel Castro. Le journal a cité un responsable du ministère russe de la Culture selon lequel ce document aurait été offert au dirigeant cubain par Nikita Kroutchev en 1963.

Il s'agit d'un rapport tapé à la machine, signé de la main de Gagarine le 15 avril 1961, soit trois jours après son retour sur Terre. Mais la veuve de Iouri Gagarine, Valentina, a contesté mercredi à Moscou l'authenticité d'un tel document.

A la fin de son rapport, le premier homme dans l'espace écrit: "La terre est entourée d'un très beau halo bleu (...) La couleur passe du bleu clair au bleu, puis au bleu foncé et violet, puis à la couleur complètement noire du ciel". Il y décrit également son entrainement, les effets de l'absence de pesanteur pendant le vol et ses impressions lors de l'atterrissage.

Deux observatoires radio-astronomiques se sont associés pour fournir des images d'une précision inégalée de la planète Vénus, dont le sol, en permanence recouvert d'une épaisse couche nuageuse, se révèle inaccessible par les moyens optiques traditionnels. Ces observations permettront de savoir si les formations géologiques de la planète ont subi des modifications depuis la reconnaissance réalisée in situ par la sonde automatique Magellan en 1994.

Le nouveau radiotélescope de 100 mètres de diamètre de Green Bank, en Virginie, a ainsi travaillé conjointement avec le radiotélescope d'Arecibo, à Porto-Rico, de 300 mètres. Les signaux d'exploration radar étaient transmis depuis ce dernier en direction de la planète Vénus, avant d'être reçus simultanément par les deux antennes près de 5 minutes plus tard.

Les résultats sont spectaculaires, révélant des détails de l'ordre de 1 km à la surface de la planète voisine. Ici, une vue du mont vénusien Maxwell, dont l'altitude surpasse cette du mont Everest sur Terre.

Des essais ont également été effectués sur l'astéroïde 2001EC16 le 26 mars dernier, soit seulement 11 jours après sa découverte, alors que celui-ci se trouvait à environ 8 fois la distance de la Terre à la Lune. Sur ce petit corps céleste de seulement 150 mètres de long, des détails de l'ordre de 15 mètres sont visibles. Les signaux radio mettaient approximativement 15 secondes pour effectuer l'aller-retour.

Une fusée Proton-K a correctement lancé ce matin un satellite de communications américain. Le satellite, PanAmSat-10, doit assurer un flux de communications à destination de plusieurs pays de la zone de l'océan indien. L'envol de la fusée est intervenu à 01H11 GMT mardi de la base de Baïkonour dans le Kazakhstan, a indiqué l'agence Interfax.

Le satellite est entré à 01H21 GMT sur son orbite prévue à quelque 228 km d'altitude, ont précisé les responsables du vol.

L'ingénieur aéronautique russe Alexeï Tupolev, le créateur du "Concordski", le nom donné par dérision dans la presse occidentale au TU-144, équivalent soviétique du Concorde franco-britannique, est mort samedi à l'âge de 76 ans. Son père Andreï, en son temps le plus connu des ingénieurs de l'aéronautique soviétique et qui avait été à l'origine du premier avion entièrement métallique en URSS, s'était éteint en 1972. Alexeï avait alors hérité de nombre des fonctions officielles assumées de son vivant par Andreï Tupolev.

Le père et le fils avaient assisté ensemble le 31 décembre 1968 au premier vol d'essai du TU-144, à un moment où l'URSS s'était lancée à marche forcée dans la compétition avec l'Europe, qui fit voler deux mois plus tard son premier Concorde.

La propagande soviétique utilisa ensuite largement l'événement, jusqu'à ce que, le 3 juin 1973, un TU-144 explose en vol et s'écrase au-dessus de Goussainville (région parisienne) pendant le grand meeting aérien du Bourget. Un accident qui entraîna la mort d'une douzaine de personnes, les membres de l'équipage et des habitants de Goussainville.

Les communications avec quatre satellites militaires russes, perdues à la suite d'un incendie jeudi dernier, ont été "totalement rétablies", a affirmé lundi le général Anatoli Perminov, commandant des forces spatiales, qui ajoute que la gestion des communications avec les satellites s'effectue "à partir d'un autre poste de commandement".

"Nous devons totalement reconstruire le bâtiment et y installer des équipements plus modernes qu'avant", a ajouté le général russe.

Le parc des satellites russes "souffre de vieillissement, faute de financement adéquat", selon les experts occidentaux. Cela vaut aussi bien pour les équipements embarqués dans l'espace que pour les centres de gestion au sol.

La Russie ne possède actuellement plus de satellites de reconnaissance photo depuis la retombée sur Terre des deux derniers dont elle disposait, a affirmé récemment l'hebdomadaire britannique spécialisé Jane's Defence Weekly (JDW).

Les Russes ont réussi vendredi à rétablir le contact avec quatre satellites militaires, perdus la veille à la suite d'un incendie, mais n'en ont pas encore repris totalement le contrôle, a annoncé le général Anatoli Perminov, commandant des forces spatiales. Pendant la nuit de jeudi à vendredi "nous avons reçu des informations" des quatre satellites, a-t-il déclaré, ajoutant que des "liaisons normales avec les satellites devraient reprendre rapidement".

Un violent incendie s'est déclaré jeudi au quartier général des forces spatiales russes et a entraîné l'interruption des liaisons permanentes avec quatre satellites militaires, causant des dégâts encore indéterminés dans cette installation stratégique, selon les médias russes.

"Nous n'avons pas perdu les satellites", a indiqué de son côté le vice-Premier ministre Ilia Klebanov, cité par Interfax. Il a confirmé que le contact avec les satellites avait été perdu temporairement, sans préciser le degré de contrôle que les forces spatiales exercent actuellement sur eux.

Ces satellites "ne sont plus très jeunes", et exigent des "corrections fréquentes de leur position en orbite", mais "il peut être affirmé fermement qu'aucun incident ne surviendra dans ce domaine", a déclaré M. Klebanov. Il faudra selon lui deux à trois semaines pour restaurer le centre de commande des satellites, qui attend du matériel de remplacement.

Le parc de satellites russes "souffre du vieillissement, faute de financement adéquat", selon les experts. Cela vaut aussi bien pour les équipements embarqués dans l'espace que pour les centres de gestion au sol. La Russie ne possède actuellement plus de satellites de reconnaissance photo depuis la retombée sur Terre des deux derniers dont elle disposait, a affirmé récemment l'hebdomadaire spécialisé Jane's Defence Weekly.

Un incendie qui s'est déclenché jeudi au QG des forces spatiales russes a entraîné l'interruption des liaisons permanentes avec quatre satellites militaires, et causé des dégâts encore indéterminés dans cette installation stratégique, selon les médias russes.

"Nous n'avons plus de liaisons permanentes avec quatre satellites", a déclaré le général Anatoli Perminov, qui commande les forces spatiales, sur la chaîne RTR. "L'incendie n'a pas fait de victimes. Tous les documents, programmes, armes et munitions ont pu être évacués", a-t-il encore ajouté.

Le quartier général a cependant les moyens de diriger les quatre satellites militaires à partir d'un autre poste de commandement, a précisé le général Perminov sur la chaîne de télévision NTV. Au total, la Russie compte une centaine de satellites militaires, selon la chaîne publique ORT.

L'incendie s'est déclenché jeudi à 02H20 locales (22H20 GMT) dans un bâtiment du QG près de Kourilovo, à une centaine de km au sud-ouest de Moscou. L'étendue des dégâts n'a pas été immédiatement précisé par l'armée russe en raison du caractère secret entourant ces installations, ont indiqué les chaînes de télévision russes.

Le centre de commandement du quartier général aurait été complètement détruit, selon une source non identifiée de l'administration de la région de Joukovski, citée par Interfax. Il s'agit d'un bâtiment de cent mètres de long sur cinquante de haut, selon cette source. En début d'après-midi, l'incendie avait diminué d'intensité mais les câbles qui se trouvent sous le bâtiment continuaient de brûler, selon les médias russes.

Une fusée Zenit lancée depuis la plate-forme mobile Sea Launch basée par 154° sur l'équateur a placé sur orbite le satellite de radiodiffusion directe XM "Roll".

Il s'agissait du sixième lancement réussi de Sea Launch. XM-2, alias "Roll", rejoint ainsi sur orbite XM-1 "Rock". Ils assureront un service commercial de radiodiffision directe d'une centaine de canaux payants dans de nombreux domaines thématiques sur tout le territoire des Etats-Unis. Roll sera positionné sur orbite géostationnaire par 275° de longitude.

D'une espérance de vie de 15 années, chacun des satellites "Rock" & "Roll" a été construit par Boeing sur base de la plate-forme 702. D'un poids unitaire de 4672 kg, ils délivreront chacun une puissance totale de 18 Kw en émission.

Deux chercheurs italiens affirment avoir mis en évidence des traces de vie, des bactéries qu'ils ont appelé "Crim", pour cristalo-microbes, dans des météorites vieilles de 4,5 milliards d'années.

Bruno D'Argegno, expert en géologie, et Giuseppe Geraci, spécialiste de biologie moléculaire, tous deux de l'Université "Federico II" de Naples (sud), ont emprunté au musée minéralogique local des échantillons de météorites qu'ils ont mis en contact avec "une solution physiologique". "Nous avons alors constaté vu que des micro-organismes devenaient visibles et commençaient à se déplacer", a raconté M. D'Argegno, cité par le quotidien Corriere della Sera.

Il s'agit de sept ou huit types de bactéries différentes, appelées aussi archéo-bactéries, du même genre de celles existant sur la Terre il y a quelque 3,5 milliards d'année. Extrêmement primitifs, dotés d'un ADN mais privés d'un système immunitaire, ces micro-organismes sont de la même catégorie que celles qui provoquent l'apparition de taches rousses sur le vieux linge ou les vieux papiers, et ne présentent aucune nocivité.

Selon le directeur scientifique de l'ASI, l'astrophysicien Giovanni F. Bignami, cette découverte "est une excellente base pour renforcer davantage encore les programmes d'exploration consacrés à la recherche de la vie sur les autres planètes du système solaire".

Le premier "touriste de l'espace" Dennis Tito et ses deux coéquipiers russes ont atterri dimanche à 05h35 GMT au Kazakhstan. Des images transmises par vidéophone et diffusées par la chaîne américaine CNN, ont montré l'homme d'affaires rayonnant, souriant en enlevant son casque et serrant les mains autour de lui. Il a plaisanté avec les personnes venues l'accueillir dans la steppe kazakhe sous un soleil brûlant.

"C'était le paradis, un grand vol et un grand atterrissage", a dit Tito, 1,64 m pour 63 kg, le crâne largement dégarni mais la démarche résolue, le regard plein d'intelligence. "Nous avons eu un atterrissage en douceur, mais sur le côté", a-t-il ajouté.

Selon la procédure habituelle, les trois cosmonautes restaient assis dans des sièges apportés par les services de recherche et de secours, pour se réhabituer à la pesanteur, à laquelle ils avaient échappé pendant les huit jours passés dans l'espace. Ils regagneront ensuite la capitale du Kazakhstan Astana et prendront l'avion pour Moscou.

Interrogé sur place par l'AFP sur la possibilité de s'offrir un autre vol spatial, Tito a répondu d'abord "non", expliquant que d'autres personnes doivent avoir leur chance, puis il a ajouté: "peut-être dans trois ans".

Le voyage de Dennis Tito se terminera demain 6 mai dans la matinée, et la controverse entre les deux pays qui pimente l'aventure de l'homme d'affaires risque de se prolonger après son retour sur terre.

D'abord, la NASA a voulu faire annuler son projet en invoquant le risque que son incompétence était censée créer pour la sécurité de la station. L'agence spatiale russe lui a répondu par un "niet" très ferme, motivé par sa volonté d'honorer le contrat signé avec Tito et surtout par les besoins de financement du secteur spatial russe pour lequel les 20 millions de dollars apportent un ballon d'oxygène bienvenu.

Il s'agissait aussi de montrer à l'opinion mondiale et surtout russe, affligée par la disparition récente de la glorieuse station Mir, que Moscou avait des droits sur l'ISS et que les Américains n'y étaient pas seuls maîtres à bord. Devant l'intransigeance russe, la NASA a fini par plier, demandant, pour sauver la face, que Tito s'engage par écrit à rembourser d'éventuels dommages causés à bord de l'ISS.

Mais la controverse devait continuer. D'abord avec une panne informatique et une demande américaine de reporter le vol, finalement abandonnée, puis, déjà pendant le vol, avec une revendication de dommages-intérêts de la part de la NASA, invoquant des frais entraînés par le voyage du "touriste de l'espace". L'Agence spatiale russe a refusé d'en discuter avant l'atterrissage de Tito et menacé d'utiliser le même procédé, citant un appareil de musculation américain actuellement hors service à bord de l'ISS.

Au delà de ce combat d'arrière-garde, le tourisme spatial semble avoir de beaux jours devant lui. L'agence spatiale russe a indiqué avoir déjà engagé les négociations avec un émule de Tito - selon la presse américaine il pourrait s'agir de James Cameron, réalisateur du film "Titanic" - tandis que le "premier touriste" affirme avoir proposé à Moscou quatre nouvelles candidatures pour les vols payants.

1. L'équipage à l'embarquement.
2. Le vaisseau Soyouz de Tito amarré à l'ISS.

Fermeture du sas du Soyouz : 05 h 41 TU
Désarrimage : 02 h 19 TU
Atterrissage : 05 h 41 TU

Dennis Tito retournera sur Terre dimanche à 05h41 GMT, a annoncé vendredi le centre de contrôle russe (Tsoup).

A 23h12 GMT samedi, le sas de passage entre la station ISS et le vaisseau Soyouz TM31 sera fermé. C'est sur ce vaisseau de secours, qui était resté pendant six mois attaché à la station orbitale que M. Tito et ses deux compagnons russes doivent regagner la Terre, laissant arrimé à l'ISS le Soyouz TM32 avec lequel ils étaient arrivés.

Par ailleurs, Dennis Tito a proposé aux Russes quatre nouvelles candidatures pour les vols "touristiques" sur la Station spatiale internationale (ISS), a affirmé vendredi le porte-parole de l'Agence spatiale russe Sergueï Gorbounov. Le porte-parole n'a révélé aucun détail sur ces candidats.

Le directeur de l'Agence spatiale russe Iouri Koptev a annoncé samedi dernier, le jour du décollage de M. Tito, que des négociations étaient déjà en cours pour organiser le vol d'un autre "touriste" de l'espace vers l'ISS.

La presse américaine a affirmé que le prochain touriste serait le réalisateur du film "Titanic" James Cameron, mais l'Agence spatiale russe l'a démenti.

Le "touriste de l'espace" Dennis Tito est entré lundi dans la Station Spatiale Internationale (ISS) où il va vivre durant plusieurs jours une expérience exceptionnelle qui constitue l'aboutissement d'un rêve, grâce aux Russes et malgré l'opposition des Américains.

Le "touriste" américain est entré dans l'ISS en compagnie de deux cosmonautes russes lundi à 09h31 GMT, soit une heure et demie environ après l'arrimage du vaisseau Soyouz à la station.

L'accueil réservé aux nouveaux arrivants par les trois cosmonautes à bord de l'ISS depuis mars - le Russe Iouri Oussatchiev et les Américains Susan Helms et James Voss - a été très chaleureux. "C'est un super-voyage. Je ne vois pas ce qu'ils veulent dire par cette histoire d'adaptation à la vie dans l'espace. Je suis déjà adapté. J'aime l'espace", a déclaré l'homme d'affaires, selon les images diffusées par la chaîne CNN.

Lors des premières heures de vol, samedi, Dennis Tito a souffert de nausées, selon la chaîne russe NTV, une information que le TsOuP (centre de contrôle des vols spatiaux) n'a pas confirmée.

Le vaisseau Soyouz emportant le "touriste" de l'espace Dennis Tito et deux cosmonautes russes vers la Station Spatiale Internationale (ISS) s'est placé sur l'orbite prévue à 07H46 GMT, a rapporté samedi l'agence Itar-Tass.

Une séance de communications avec la terre a déjà eu lieu et les cosmonautes ont affirmé qu'ils se sentaient bien.